2023-02-05 Sigy-en-Bray

Bonjour amis du dimanche matin,

Je vais vous conter une nouvelle aventure en Pays de Bray. Plus précisément notre balade autour de Sigy-en-Bray.

Il est 8h30 ce dimanche 5 février, et une petite pluie glacée, s’est invitée au départ de notre randonnée pédestre. En pays breton nous dirions un « crachin », mais chez nous c’est une « grouine » ou «  cracine »….

Les Normands pourraient certainement trouver d’autres expressions pour qualifier cette petite bruine.

9 h 01 nous partons, après quelques kilomètres c’est un temps plus sec qui nous accompagne et enfin, un magnifique soleil nous illumine.

Un grand Merci ! Dixit : « le photographe » .

Une petite partie du groupe, les plus téméraires sont devant.

Un passage en forêt, nous avons également alterné sur ce parcours, les prairies, les sentiers, les routes…

Au passage nous apercevons un magnifique édifice, Situé dans la cour de la ferme du « Bois-le-Borgne » Colombier ou Pigeonnier ? Voici quelques informations qui vont nous aider à choisir.

Colombier ou Pigeonnier ?

C’est un édifice servant à abriter l’élevage des pigeons.

Pigeonnier et colombier sont des appellations synonymes. Antérieurement au XIX ème siècle, l’habitation des pigeons était appelée « colombier » (de l’ancien nom « coulon » qui signifie pigeon.)

Le parler moderne à préférer le terme de pigeonnier, laissant celui de colombier pour le poète.

Autrefois, colombier était un symbole de prestige, édifié sur un domaine, isolé, à proximité des châteaux, son importance et ses décors symbolisaient la puissance d’un fief.

Selon les époques ou les régions, il peut être appelé « fuie », « volet » ou « volière ».

Avant la révolution française, le droit de Colombier variait d’une province à une autre, il était accordé sauf exception aux seigneurs haut-justiciers possédant plus de 50 arpents de terre.

Le droit de Colombier dans l’ancienne France, est la faculté d’avoir chez soi une certaine espèce de pigeons qui trouvent leur nourriture dans les champs avoisinant le domicile de leur propriétaire, et non dans une basse cour fermée d’où ils ne sortiraient pas.

Après la destruction du régime féodal du 4 août 1789, les droits exclusifs des « fuies » et « colombiers » ont été abolis.

Architecture

En 1763 Pierre Jacquet, définit 3 types de pigeonniers :

1 – celui qui peut avoir des boulins depuis le bas jusqu’en haut

2 – celui qui est bâti sur des solives ou piliers columbarium sub pedibus

3 – la simple volière ou volet à pigeons

Pigeonnier à pied – Construction implantée au centre de la cour ou isolée à l’extérieure de la propriété, apparaissant sous la forme d’une tour de section ronde ou à base carrée, triangulaire ou polygonale.

Ces pigeonniers étaient réservés à la noblesse disposant d’un droit de colombier.

Les nids appelés aussi boulins, étaient arrangés sur toute la hauteur intérieure de l’édifice. Du rez de chaussée au sommet.

Après bref rappel historique, revenons à notre récit dominical, et admirons le « colombier » à pied de la ferme qui est devant nous.

La ferme du « Bois-le-Borgne » Corps de ferme avec colombier du XVIe s., chapelle, puits fermé et bâtiments XVIs et XVIIIe s. – ancienne seigneurie. Visite commentée des extérieurs, panneaux explicatifs sur l’utilisation des colombiers ,les matériaux ,le mécanisme de fonctionnement du puits. Histoire du lieu. [Source: Ministère de la Culture et de la Communication](http://journeesdupatrimoine.fr/)

Poursuivons la découverte de ce Pays de Bray sur les chemins assez gras et fortement glissants !

Le soleil est bien là pour la traditionnelle photo de groupe.

Au loin, 10 kms une bulle nous indique le but à atteindre, c’est là que nous devons aller, sur le Grand Mont de Sigy.

C’est simple, il suffit de ne pas perdre des yeux le repère «  Ici » et de mettre un pied devant l’autre,

La nature nous fait un joli cadeau, un parterre de Perce-neige, nous ne résistons pas une pause s’impose !

Mais il faut poursuivre, la colline est plus en plus proche mais nous n’y sommes pas encore !

Un autre colombier cylindrique celui-ci.

La vue est fortement dégradée par le premier plan, une pollution visuelle et environnementale ! Hélas.


Signe extérieur de noblesse et apanage du fief, le colombier se distingue du pigeonnier par le droit qui y est attaché. Ce « droit de colombier », privilège jalousement préservé, s’exprima architecturalement par un soin tout particulier alloué à ces éléments de l’enclos seigneurial. Les colombiers et les pigeonniers sont encore très présents dans les campagnes normandes ; par leur nombre et leur richesse ornementale, ils sont devenus l’un des fleurons du patrimoine rural.

Le même monument nettoyé de sa pollution. Un des nombreux passages humides que nous avons empruntés sur ce parcours.

Ça y est ! Nous y sommes après 2 heures environ de marche. Nous sommes en haut. Daniel se voit bien descendre cette piste noire tout schuss !

Fin de l’histoire comme chez Astérix, avec un « banquet »  toujours très apprécié.

En arrière plan l’Église Abbatiale Saint-Martin de Sigy-en-Bray.

Bonne semaine à vous tous

Christian.

Et 2 Bonus, pour le fun !

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