Bonjour, marcheurs du dimanche matin.

Aujourd’hui, ce sera un matin humide, voire même pluvieux, comme vous pourrez le constater sur les photos, réalisées sans trucage !

Nous partirons de St Germer de Fly de la « Rue de la Mare Lurin » un charmant petit étang que nous laissons sur la droite pour suivre le parcours choisi par Bernadette.

Une assez vieille maison de ferme , en torchis qui est encore utilisée visiblement comme garage pour tracteur !

Nos regards se trouvent attirés par de charmants oiseaux qui ont l’habitude de nicher très haut toujours plus haut, il faut lever les yeux vers le ciel et si possible utiliser des jumelles pour s’inviter dans leur nid.

Et nous apercevrons alors les cigognes ?

Précision, en Normandie, nous trouvons également beaucoup de ruminants, ici au 1er plan, plus faciles à observer !

Pour tous ceux qui n’ont pas pris leur paire de jumelles je vous ai préparé un gros plan du nid avec ces charmants oiseaux.

Petit rappel :

La cigogne blanche est un grand oiseau migrateur pouvant atteindre 1,15 m de hauteur pour un poids de 4,5 kg et une impressionnante envergure de 2,15 m. Elle arbore un plumage noir et blanc, des pattes rouges, très longues et fines. Son bec est rouge et ses yeux cerclés de noir.

En dehors de l’Alsace, on trouve des cigognes en Charente maritime, Normandie, Picardie, ainsi qu’en Lorraine secteur de Nancy.

Cet oiseau migrateur s’installe de préférence à proximité immédiate du lieu de vie des humains. Elle migre en Afrique ou en Espagne de la fin août jusqu’au début de la deuxième quinzaine du mois de février, pour revenir en France afin d’y passer le reste du temps.

Il existe également une cigogne noire, plus petite, 1 m de hauteur, 3 kg, 1,60 m d’envergure.

Elle vit dans la péninsule Ibérique, en Europe de l’est, ou elle niche dans des endroits écartés des habitations, en forêts, prêt de rochers, de ruisseaux et d’étangs.

Il y a également de nombreux équidés ! Et toujours des cigognes au très loin !

Poursuivons notre chemin, sous une petite pluie fine mais pénétrante, qui « mouille » bien !

Mais qui profite aussi à la végétation bien grasse et verte !

Au premier plan, une « Consoude » (Symphytum) vivace, reconnue depuis l’antiquité pour ses vertus médicinales. Outre ces bienfaits, «  cicatrisation des brûlures, plaies, fractures, entorses, tendinites et des bleus, également pour soigner les douleurs articulaires…

Elle se cultive aussi pour ses qualités d’engrais, d’activateur de compost et de répulsif.

Note de l’auteur : « C’est le couteau suisse » des plantes présentes dans nos campagnes !

Au premier plan le groupe des 16 de ce dimanche, au second une magnifique allée de « hêtres pourpres » dont certains, « pleureurs »

En fait en début de promenade, peu de pluie, mais vers la fin de la rando, çà va se gâter !

Regardez bien plus nous avançons, les parkas et capes sont de sortie !

Regardez la hauteur des herbes folles !

Et plus bas le parapluie !

A droite un éléphant !

Un autre passage dans les herbes hautes, un paysage normand typique…

Une autre curiosité, Peter se dévoue pour apprécier la taille impressionnante de l’excroissance ??

Un chêne Têtard « multicentenaire » sur les terres de Xavier qui nous à initié aux différentes cultures céréalières de notre région.

Expérience à refaire, c’était très intéressent.

Merci Xavier !

C’est la fin de notre balade de 12 km environ, en Normandie champêtre, un petit en-cas bien apprécié, fromage, cidre, et saucisson.

Nous avons eu la surprise de rencontrer Séverine qui réside dans les environs et que nous avons bien sûr, invité à participer à nos agapes en attendant de la revoir participer également à nos sorties.

Que de bonnes choses.

Rendez vous un autre dimanche.

Christian.