2025-10-19 Neufmarché

En route pour une nouvelle aventure en Pays de Bray, autour de Neuf-Marché cette fois, avec Olivier et ses « GM » d’Elan.
12 – 13 km en campagne avec un peu de bitume, c’est le programme proposé par notre « GO ».
Il est 8h45 c’est l’automne et le temps change, si vous vous souvenez bien de cette même photo prise le dimanche 5 la luminosité était totalement différente avec de la brume !
Le 05,10,2025 – 8h22

Et aujourd’hui le 19,10,2025 – 8h50

Nos amis les ruminants « charnus» sont toujours là mais le temps est bien plus clair.
Katia m’a rejoint, nous partons pour le point de rendez-vous, le parking devant la mairie du village.

Un temps clément doux et sec nous accompagnera pour les premiers km ! Nous verrons par la suite cela va changer !
Direction Bouchevilliers, au passage d’autres grosses bêtes à « lait » cette fois des régionales de l’étape : De vraies normandes.
Têtes à droite les amis !

Parlons un peu de cette race locale aux belles robes blanches avec +/- de taches blondes ou bringées.
Autre signe distinctif, de cette race, ses « lunettes ».

La vision des bovins n’est pas identique à celle de l’homme, les vaches ont une pupille horizontale avec 3 champs visuels et 2 angles morts. Ce champ visuel se modifie en cas de stress.
Cette extrême décomposition des mouvements explique leur peur face à des mouvements trop rapides.
Lors de l’approche d’un bovin, il faut se déplacer lentement et régulièrement afin de ne pas l’effrayer et immédiatement s’arrêter dès qu’il bouge, même si l’on a un pied en l’air !
A l’inverse pour effrayer des vaches, il faut réaliser des mouvements rapides. Par exemple pour stopper ou barrer le chemin d’un animal, il faut agiter rapidement les bras et faire des demi-cercles.

Mais continuons, notre regard est attiré par cette belle fleur bleue, qui pousse abondamment dans cette parcelle  : La Phacélie, plante fourragère et fertilisante – un engrais vert.

Comme vous pouvez le constater au cours des travaux des champs, il peut arriver que les machines agricoles rencontrent des « silex », ou autres « cailloux » le tas sur la gauche donne une idée du nombre de ces éléments indésirables dans la région !

Maintenant, entrons en sous bois, le long d’un gentil cours d’eau, L’Epte. Pour les habitués, vous allez certainement trouver un important changement, l’entrée du petit chemin près de la station de pompage a changé !
La végétation habituellement envahissante empêchant l’accès au sentier a été dégagée, c’est bien plus agréable de l’emprunter de nouveau.

Un petit regard vers cette rivière de Normandie chargée d’histoire.

Affluent en rive droite de la Seine, longue de 112,51 km précisément !
Naissance dans le Pays de Bray près de Forges-les-Eaux et rejoins la Seine près de Giverny.
La rivière marque la limite entre la Normandie et la France puis l’île-de-France, situation qui a marqué profondément son histoire au Moyen age avec la construction de toute une série de places fortes sur chacune de ses rives.
Coté normand, Château de Gisors, ouvrages secondaires Gournay-en-Bray, Neuf-Marché au nord, Neufles-St-Martin, Dangu, Château-sur-Epte, Baudemont et Gasny au sud.
Ce premier rideau était complété par une seconde série de places fortes édifiées le long de la vallée de l’Andelle, à Radepont et à Douville-sur-Andelle, mais également par un réseau intermédiaire de forteresses : châteaux d’Étrépagny, de Lyons-la-Forêt et surtout des Andelys (le célèbre Château-Gaillard), tours de guet sur mottes à Hacqueville et à Longchamps. Du côté français, la ligne de défense s’appuyait sur les ouvrages militaires de Gerberoy, Trie-Château, Chaumont-en-Vexin, Courcelles-lès-Gisors, Boury-en-Vexin, Saint-Clair-sur-Epte et La Roche-Guyon, ce dernier près de la confluence de l’Epte et de la Seine

Nous longerons ce petit moment d’histoire, pendant quelques centaines de mètres

Charmante retraitée nouvelle venue chez Elan, et ça monte gentiment mais avec un dénivelé positif qui coupe le souffle et fait baisser la tête !
Ouf, nous sommes en haut petite pause rapide et repartons vers la voie ferrée, Gisors-Rouen.

Le célèbre « Manoir des Brumes » ancienne commanderie des Templiers avec son parc de 5 hectares, aujourd’hui lieu de séminaires.

Nous passons au dessus de la voie de chemin de fer et ensuite la suivrons un petit moment.
Mais plusieurs événements vont perturber notre désir de promenade tranquille, vous allez le découvrir en images !

Tout commence bien, nous avançons sur cette prairie verdoyante, la bonne herbe grasse de Normandie.

Une belle composition photo, avec ses vielles branches, en premier plan ! Attention, pas en second plan ! « Humour » Décontractés, nous marchons tout sourire…
Mais …
C’est l’impasse, impossible de continuer, plus de chemin, des fils barbelés nous barrent la route !
Nous sommes dans un champ et non sur le petit chemin espéré hélas !
Deux solutions, revenir sur nos pas et ce n’est pas tout près, ou trouver une façon de « sauter » au dessus des fils et atterrir sur la voie attendue.
En général les marcheurs n’aiment pas faire demi-tour. Nous avons choisi la seconde solution, maintenant il faut trouver un endroit pour passer.
Nous l’avons assez rapidement trouvé.


En réalité, nous ne sauterons, cela ne vous surprendra pas mais nous nous glisserons avec « souplesse », entre deux fils, et tous se fera sans  « accroc » !
Sans jeu de mot !

Enfin sur le bon chemin, nous comprenons notre méprise, il fallait aller encore un peu plus à droite.

Autre événement, un bruit de moteur au loin, puis au plus près, et maintenant sur nous ! Tellement près que le pouce d’Olivier semble menacé ! je vous rassure il n’a pas été emporté par le Quad.
Trois autres sont passés, avec prudence.

Une petite pluie fine s’est invitée sur la fin de notre rando sans trop nous perturber, juste de quoi mouiller les parkas, tant mieux !

Nous approchons de la fin du parcours, sortons de ce chemin et retrouvons le « bitume » puis la ville, Bouchevilliers qui est toute proche.
Passons la ville et retour en sous bois, avec un bâtiment bien connu des anciens, les marcheurs de la première heure.

Voilà, l’instant « carte postale», cela fait longtemps que nous ne sommes pas passés par ce coin de forêt devant « LA PAMPA » la photo vieillie….
Que de souvenirs avec cette simple photo du groupe en pose à cet endroit.
Anecdote, dans la langue quechua, langue officielle de l’empire Inca, devenue également officielle au Pérou, Equateur et Bolivie, mais nationale Colombie, « LA PAMPA» = La Plaine, c’est un milieu naturel, fertile recouvert d’herbes, à dominante graminées et presque dépourvu d’arbres.
Petite interrogation, pourquoi ce nom de Pampa en pleine Forêt de Lyons  ?
Mais c’est une autre histoire !

Revenons vers Neuf-Marché en passant par Les Binaux.

Le petit groupe de 8 presque à parité H/F au loin Neuf-Marché.

Ces superbes fleurs termineront ce voyage en Normandie, elles ornent la bordure du presbytère rattaché au prieuré St Pierre de Neuf-Marché.
Leur nom, SCHIZOSTYLIS coccinea ‘Mrs Hegarty’ ou plus simple :
⦁ Lis DES CAFRES
Originaire d’Afrique du Sud et du Zimbabwe, cette plante vivace herbacée rhizomateuse se propage par ses rhizomes.

Nous sommes de nouveau sur le parking de la mairie, la matinée de ce dimanche se termine. Encore quelques boissons et gâteaux en dégustation.
Pour le plaisir une dernière photo, personne ne reste indifférent à la vue de ce superbe manoir.
Bonne semaine à tous.
Christian

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