En route pour cette nouvelle ballade en Novomarquie, une promenade de 12 kms environ, à travers notre très jolie campagne normande autour de Neuf-Marché.
Je vous invite a m’accompagner et découvrir cette balade en photos.

Il est un peut plus de 9 heures, nous partons avec Olivier et Isabelle, et laissons derrière nous la Collégiale ST Pierre, qui a traversée les époques, avec quelques péripéties plus ou moins heureuses.
De style Roman, elle fut construite au XI e siècle, occupée par 4 moines venus de l’abbaye de St Evroult en Ouche.
En 1128, Guillaume de Roumare seigneur de Neuf-Marché, élève de 4 à 11 le nombre de moines présents sur le site, et décide la reconstruction de l’édifice.
Elle sera choisie pour célébrer deux événements importants :
– La collégiale sera le lieu du mariage le 31 août 1158 entre Marguerite de France, fille du roi de France Louis VII, et Henri le Jeune, fils du roi d’Angleterre Henri II Plantagenêt.
– En juillet 1160, elle accueille le concile des évêques d’Angleterre et de Normandie validant l’élection du pape Alexandre III et annulant l’élection de l’anti-pape Victor IV.
Plus tard, vers 1790, elle devient église paroissiale. Elle est dévastée par un incendie, elle sera de nouveau restaurée en 1863 et 1872, les murs sud et ouest sont consolidés.
Pendant la seconde guerre mondiale, de nombreux bombardements, endommagent l’édifice, la toiture, les voûtes s’effondrent, les murs sont lézardés, les vitraux éclatent…
La toiture est refaite mais il faut attendre l’arrivée de l’abbé Lucien Bodin en 1951 pour que les travaux reprennent et durent 10 ans. En 1963, pour marquer la fin des travaux, l’artiste Jacques Pasquier, réalise des fresques modernes représentant les vertus théologales, les mystères du Rosaire et des scènes de la vie de Saint Pierre.

Elle sera classée Monument Historique en 2004.
Mais poursuivons notre chemin sur les terres « Novomarquiennes ». Vue du Mont St Hélène

Nous longerons La Ferme Château de Vardes

Historique :
Ce manoir a été construit vers 1575-1585 par la famille du Bec Crespin, dans un but à la fois seigneurial et défensif.
Les bâtiments en brique et chaînage de pierre calcaire (portail, granges, colombier, logis) se développent autour d’une cour rectangulaire et comprennent des éléments défensifs (canonnières du colombier, fossés résiduels, échauguette, etc.).
Cet ensemble a été transformé entre 1630 et 1665 par René de Vardes et son fils, François de Vardes, amis de la Marquise de Sévigné. Un grand bâtiment en maçonnerie à décor en bossage de brique, flanqué d’un pavillon à l’est, est élevé en travers de l’enclos.
Le projet qui consistait sans doute à castelliser le manoir en construisant un château résidentiel séparé de la ferme, n’a pas abouti. A partir du 18e siècle, le manoir a été utilisé comme exploitation agricole, vocation qui est restée la sienne jusqu’à une époque très récente.
Il est classé monument historique depuis le 24 juillet 2002.
Autre curiosité, un poirier de plus de 400 ans :
« Une fois sur place, l’émerveillement est total. L’arbre se situe au milieu d’un herbage avec point de vue sur un château du XVIIème siècle, un paysage tout simplement magnifique. »
« Il ne serait probablement plus vivant aujourd’hui s’il n’avait pas fait l’objet de certaines attentions. Un muret soutenant ce vieillard et un cerclage métallique ajoute du charme à cet arbre singulier. Il est à noter que ce cerclage usé par le temps ne joue aujourd’hui plus qu’un rôle purement esthétique car il ne fait pas le tour complet. L’arbre a-t-il réussit à se libérer en gonflant son torse ? »
Poursuivons et laissons derrière nous la Ferme des Verts

Sous le soleil et une douceur agréable, le groupe des joyeux marcheurs du dimanche !

Petit passage délicat, il y en aura d’autres plus ardus !

Un exemple de passage délicat, il est important de bien baisser la tête , ce que tous firent !

Une curieuse souche nous interpelle, et de nombreuses questions se posent ; Quel arbre ? Depuis quant ? Où était il planté? Pourquoi cet état ? … Nous n’aurons pas les réponses.

La suite du parcours se fera en forêt, proche de Montroty, une petite montée ou les muscles se tendent et les langues se taisent ! Un peu d’essoufflement se fait sentir !

Mais tous se retrouveront au sommet.

Après être passés, à la Verrerie, les Duprès, les Morins, nous descendons vers le village de Neuf-Marché qui se devine au loin.
Au milieu le Mont St Hélène site remarquable, qui pourrait une prochaine foi faire l’objet d’une ascension !

Nous arrivons au cœur du village, la chapelle Notre Dame du Bonsecours attire la curiosité.

Fin du parcours photos.
Nous apprécions, la petite collation traditionnelle et sommes prêt pour la prochaine randonnée.
Bonne semaine à tous.
Pour le plaisir quelques photos glanées sur le chemin.

